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CAPR : Hors Stade - Saison 2013-2014 - toutes les courses de 10 km aux trails

Alain Perrot, athlète au CAPR et papa d'athlètes nous raconte sa fabuleuse aventure autour du mont blanc

UTMB : La course

Il est 17h25 ce vendredi 29 août 2014 à Chamonix ;

Il pleut averses et dans une ambiance extraordinaire, la sono « envoie pleine puissance » la musique de vangelis : conquest of paradise ;  je suis au milieu d’ une colonie d’italiens qui pleurent d’émotion ;  les poils de ma peau se dressent, les pulsations cardiaques augmentent alors qu’on n’est pas encore parti !

Le compte à rebours est repris par la foule, les flashs crépitent de toutes parts, les dizaines  de journalistes s’écartent un peu, les go pro se mettent en marche : il est 17h30 et les applaudissements s’amplifient,  et après 5 min du sifflet du départ, je franchis la ligne point 0 !

L’ambiance paraît surréaliste, et tellement chaude au milieu des coureurs  que je  ressens à peine la pluie qui ruisselle sur mon corps. Pendant 3 bons kilomètres, le cœur rempli d’émotion, je tape dans les mains des enfants massés au bord du parcours ; Même dans mes rêves, je ne voyais pas çà aussi beau !

Arrivé aux houches, toujours la foule, je suis bien malgré la pluie qui redouble d’intensité ; La montée au col de Voza et la descente sur St Gervais se fait à bonne allure ; Puis la nuit tombe, c’est la 1ère ! , les chemins sont gorgés d’eau, il y a de la boue ; Je repère un petit endroit au bord d’ une vieille grange, me servant d’abri, pour mettre un équipement adapté, éclairé par ma frontale.

Arrivé aux contamines, la pluie a diminué, mais c’est vraiment à Notre Dame de la Gorge, dans une ambiance fabuleuse, où un feu de camp réchauffe nos âmes, que la météo devient plus clémente. Une gentille dame m’aide à équilibrer mon sac à dos (tout le monde veut être de la fête !), et c’est parti pour la 1ère grosse difficulté : la montée au col du Bonhomme. Les frontales composent un serpentin de lumières rendant féérique la montagne.

Au sommet, l’improbable animation en pleine nuit à haute altitude illumine nos cœurs : un ambiance de tour de France alors qu’on est à 2400m d’altitude et qu’il est autour de minuit !

Puis c’est la descente très technique vers les chapieux.  A cet endroit, je retrouve ma fille Marine et 2 de ses amis Baptiste et Clément venus camper là pour m’encourager ;  çà me fait chaud au cœur et je les remercie vivement.

En route pour l’Italie par le col de la seigne !

Au refuge casarmeta, je marque une pause pause et je décide sagement de faire un petit strapping sur mon genou gauche ;   bien m’en a pris, car je pense que c’est en partie là que l’ai réussi mon défi. Le petit matin pointe le bout de son nez et les paysages sont grandioses, le massif du mont blanc versant italien émerveillant mes yeux !

Au lac combal, un petit bol de soupe de pâtes me fait du bien et je réalise un belle montée à l’arête du mont favre, et une descente depuis le col de chercruit vers courmayeur sur un très bon rythme.

Aux alentours de 9h, je sillonne les rues de courmayeur par une météo splendide avec les acclamations du public. A la base de vie, je récupère mon sac d’allègement et me fraye un passage parmi les coureurs pour trouver un endroit relativement tranquille.

Je me ravitaille bien sur les bases d’ un petit repas chaud servi par les organisateurs, notamment le plat de pâtes ! S’en suit le changement de tenue ; c’est agréable d’enfiler des vêtements propres et secs !

Puis, une fois mon sac d’allègement redéposé, je repars pour affronter la terrible montée au refuge bertone, et celà sous la chaleur ;  je veille à bien m’hydrater. Au refuge, j’apprends que je suis au milieu du classement : je resterai autour de cette place jusqu’au bout et j’en suis heureux.

Vient alors la longue traversée du val ferret : un lieu magique dans une réserve protégée où la circulation automobile est réglementée.   Le parcours emprunte un sentier balcon face au mont blanc jusqu’au refuge bonatti ;      à ce refuge, je prends bien le temps de me ravitailler car je sais (pour l’avoir reconnu cet été) que la montée au grand col ferret , à la frontière italo/suisse est difficile.

En plus des autres coureurs, je croise de nombreux randonneurs à la journée voire d’autres marcheurs faisant notre circuit en 8 à 10 j ! Arrivé au col, il y a du vent qui souffle fort :  je décide d’entamer de suite la descente et de faire une pause un peu plus bas ;     une longue descente vers la fouly s’en suit : pas simple pour les jambes après plus de 35h de course !

Mais j’ai appris que mes parents seraient présents à la fouly. Alors mon enthousiasme augmente à l’idée de partager des instants mémorables. En soirée, arrivant dans ce sympathique village suisse, j’embrasse mes parents avant de m’approcher du ravitaillement.

Je les rassure sur mon état de forme, et leur réconfort ainsi qu’une petite sieste de 15 min (l’unique en 44h !) vont m’aider à repartir de plus belle. La nuit est tombée et en abordant cette 2ème épopée nocturne, je leur dis à demain pour l’arrivée à chamonix ! La montée à champex le lac se fait tranquillement, après un bon café offert par l’habitant (stand convivial) : quelle générosité !

Puis survient la dure montée de bovine, et par cette nuit étoilée, assez douce ma fois, je mène un petit groupe international car je me rends compte que je suis le seul français, emmenant avec moi un brésilien, une japonaise, 3 portugais et 1 italien !

Avec un rythme de croisière adapté, la descente sur trient, la montée sur catogne et la descente sur vallorcine m’amène au petit matin du dimanche.

Les multiples sms reçus sur mon téléphone portable m’informent que beaucoup de monde suit ma progression ;   je ne peux pas les décevoir ;  je dois aller au bout même si c’est dur !

Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie …. ;   il faut rester humble, mais confiant. C’est dans la poche, c’est dans la poche me disent les bénévoles à vallorcine : tu vas être finisher de l’utmb. Je veux les croire mais il reste la terrible montée vers la tête aux vents ;

Je vais être surpris, ainsi que les coureurs qui sont avec moi ;   ceux qui prétendent que l’utmb, c’est roulant, il faut qu’ils revoient leur jugement car en fin de parcours de telles montées peuvent ruiner les espoirs de certains coureurs.

Au sommet, des magnifiques bouquetins nous saluent et nous invitent à entamer la descente vers la flégère : je descends prudemment car le terrain est composé de nombreux pierriers qui avec la fatigue peuvent anéantir tant d’efforts faits jusqu’à maintenant (plus de quarante heures !)

Je reste bien concentré et rejoins la flégère soulagé. Un dernier ravitaillement avant la « plongée » vers chamonix ! J’apprends que mes 2 filles Marine et Clara sont allés à ma rencontre (en tout, elles feront 10km !, 5 de montée et 5 de descente) ;   mon papa , Michel , vient aussi vers moi à travers les rues de chamonix ; Ma maman , betty ,est restée avec ma merveilleuse femme Michèle qui s’est positionnée pour filmer mon arrivée triomphale.

L’ adrénaline est de nouveau montée d’ un cran et quand, après cette longue descente, je retrouve mes 2 filles, je suis très ému ;  nous allons ensemble parcourir les rues de chamonix jusqu’à l’aire d’arrivée, dans une ambiance inoubliable !!!

En franchissant la ligne d’arrivée devant les photographes, j’embrasse mes filles, une grande fierté m’anime et des larmes de bonheur m’accompagnent :

LE DEFI EST REUSSI

J’échange quelques mots avec l’étudiante en médecine qui m’a suivi sur une étude sur le sommeil, puis me dirige pour la photo officielle du finisher UTMB,  et avant d’aller savourer une bonne bière offerte par l’organisation, je réponds aux questions d’ un journaliste devant la caméra de la chaîne tv équipe 21. Un rêve vient de se réaliser et je peux affirmer :

« l’ ultra trail du mont blanc, c’est un défi qu’il faut réussir au moins une fois dans sa vie de trailer ! »

 ET LA SUITE ! ?

Comme on dit dans la vie, il faut toujours avoir des projets ; Une sorte de vide se crée ensuite mais l’envie d’autres aventures est bien là !

En 2015, il est probable que je fasse un break sur la course très longue distance pour y revenir toujours passionné en 2016. J’envisage de participer à quelques courses certes moins longues mais mythiques ou passionnantes ; Difficilement, voire déraisonnable, dans ma préparation d’un défi comme cette année, je vise par exemple le grand duc de chartreuse en solo, la 6000 D .

Tous mes remerciements vifs et sincères pour toutes les personnes qui m’ont encouragé et continuent de le faire, car une part de ces réussites hors normes revient aussi à vous.

UTMB : Le contexte et la préparation

Celà fait 3 ans que j’ y pense.

Après avoir parcouru les montagnes sur des trails au format 30 à 75km, je me lance un premier défi en 2012 sur les traces des ducs de savoie, un ultra de 115 km avec 7200 m de deniv et c’est par une météo dantesque que je parviens à ralier l’arrivée après 27h d’effort ;

Puis l’année suivante, sur l’ultra traversée de belledonne, j’en apprends encore un peu plus sur mes possibilités, en terminant cette épreuve en 50h et parmi les 28% seulement d’arrivants !

Sélectionné, grâce notamment aux points acquis, pour le mythique UTMB, réunissant 2400 athlètes venus de 77 nations, je me retrouve dans un défi hors norme : parcourir, parmi les meilleurs ultra trailers, à travers 3 pays la France, l’Italie et la Suisse, 170 km et 10000 m de dénivellé à monter et à descendre en moins de 2j !

L’objectif est bien d’aller au bout, d’être finisher de formidables courses ;  le palmarès s’enrichit comme cela !   ;   pour les podiums ou victoires en vétéran, je vise cela sur d’autres formats de courses .

 

Défi  réussi :  Finisher en 44h du parcours authentique de l’ UTMB,   1190 ème,  450ème en vétéran ,

Sachant que parmi tous ces expérimentés, il y a eu plus de 850 abandons !

Une grande fierté et un grand remerciement à toutes les personnes qui m’ont soutenu.


Mais comment en être arrivé là ?

L’objectif étant de repousser certaines limites, amenant à souffrir quelque peu certes, mais se faire plaisir et ne pas finir complètement « cassé ».

Une semaine après l’arrivée, j’ai déjà bien récupéré ; celà est forcément dû à une certaine préparation.

Réussir un tel défi nécessite une gestion appropriée d’ une telle épreuve.


Tout rentre en ligne de compte, même si une part génétique est sans doute présente.

 

L’expérience

L’hygiène de vie, prendre soin de soi toute l’année

L’alimentation, la digestion

Le sommeil, savoir courir la nuit

Le mental, l’envie de réussir et de se confronter aux difficultés

La psychologie, des images positives ancrées dans le cerveau pour aider dans les moments difficiles, inévitables

Le suivi médical

Le rythme de course, le savant dosage  +lent /+rapide

L’entraînement, phase intense / récup / ne pas arrivé fatigué avant le départ

La famille et le travail

La gestion de la météo , bien s’équiper et composer avec la météo changeante

La gestion des douleurs/  les petits soins juste suffisants et les astuces mentales de concentration pour diluer cette douleur

Le matériel

 

 

L’ expérience :

Les courses précédentes, en ultra trail, mais aussi celles d’avant, en se rémomérant ce qui a bien marché et ce qui a posé problème (rythme, alimentation ..), mais aussi l’expérience du montagnard, je dirais même de l’époque d’alpiniste, amoureux de la montagne, en quête de sensations, d’effort, d’exploit. J’ai certainement construit une bonne part de ma  vo2 max vers 20-25ans, contrairement à la vma que je travaille encore aujourd’hui.

L’hygiène de vie :

Il faut prendre soin de son corps, se protéger de petits bobos, peu d’excès festifs mais quelques bons repas de famille quand même ! Le massage avec des huiles essentielles, la préparation des pieds : pommade de renforcement de « l’écorce » des pieds. : c’est fondamental, surtout sur cette édition 2014, commencée sous la pluie et dans la boue pendant 5h en courant assez rapidement.

L’alimentation, la digestion :

Pour ne pas avoir de mauvaises surprises en course , surtout sur du très long, j’ai testé mon mode d’alimentation sucré/ salé à l’entraînement ; Manger lentement et équilibré toute l’année ! : digestion facilitée, et poids de forme quasi constant ; Aux ravitaillements : j’ai bien varié et pas trop de quantité

Le sommeil :

Préventivement durant l’année, il faut bien dormir selon ses besoins ; En ce qui me concerne, j’ai besoin de 6 à 7h, et je me couche assez tôt ! Dans les 8 jours qui précédent la course, il faut être rigoureux et si nécessaire boire des tisanes pour s’apaiser. La nuit la plus importante, ce n’est pas celle qui précède le jour J, mais l’avant dernière, car il y a toujours un peu d’excitation dans les heures qui précédent un tel défi. Pour l’ utmb, j’ai rajouté également une bonne sieste à mon hôtel la veille vers 16h30 et une autre sieste le jour J vers 13h30,  le départ étant à 17h30 !

Le mental :

L’entraînement en altitude, je le fais quasiment tout le temps seul, et celà renforce le mental ;  je m’encourage lors de mes longues sorties d’entraînement, et cette gestion je la reconduis en course ; La force mentale, je la bonifie également par des séances d’automéditation.

La psychologie :

Sur ce type de course d’ultra endurance, tu te retrouves parfois à te demander ce que tu es venu chercher et t’ interroger sur les raisons de cette confrontation avec la nature et la dureté de la montagne. Pour ne pas renoncer et finir par abandonner, il faut s’être  préparé à souffrir, avoir enregistré le plus possible d’images positives que notre cerveau restituera dans les moments difficiles.

Le suivi médical :

C’est très important ! Suivi biologique : analyses sanguines Suivi cardiaque : échographie / ecg / test clinique à l’effort Suivi musculaire et articulaire : ostéo, kiné Suivi dentaire : bonne hygiène bucco-dentaire

Le rythme de course :

Je suis beaucoup à l’écoute de mon corps pour savoir quand je dois ralentir et quand je peux accélérer. Même si je pars sur plusieurs heures, j’adopte un rythme pas trop lent, pour éviter le « faux » rythme et dès la 1ère montée trouver la bonne cadence et fréquence cardiaque.  

L’entraînement :

Le but c’est d’être bien entraîné, bien affûté, mais pas d’arriver fatigué le jour J. D’ où un entraînement dosé L’entraînement, c’est toute l’année, mais la phase de prépa spécifique, c’est environ 3 mois avec du fractionné (piste, fartlek, fractionné de côtes : 2 à 3 fois par semaine) et 1 sortie longue entre 3 et 7h chaque we avec 2 we « bloc » (2 j à la suite en sortie d’altitude) ; Le mois qui précéde le jour J, je diminue considérablement le volume et traditionnellement je pars à l’océan ! puis je maintiens la forme par 2 à 3 sorties/semaine, course de montagne 1 à 2h et un peu de vitesse, type lignes droites en accéléré.

Pour l’utmb, celà a représenté 50000 m de dénivellé en cumulant les montées et les descentes sur env. 350 km et env. 60h sur une vingtaine de sorties.

La famille et le travail :

Pour réussir, c’est indispensable d’être accepté dans cette prépa et composer avec les circonstances : Je communique beaucoup avec la famille sur ce que je fais et pourquoi je le fais, et surtout l’importance que les proches ont dans cette démarche ; J’organise le plus possible mon travail pour ne pas perturber ma préparation ; J’ai un métier compatible de technicien santé sécurité, peu physique et  je peux alléger mes missions professionnelles les dernières semaines avant le jour J.       

La météo :

C’est l’aléa du jour J ! Pendant l’entraînement, je vais volontairement faire quelques sorties par météo difficile (aussi bien froid, humide que très chaud !), pour éviter les surprises pendant la course : le corps et l’esprit ont une mémoire ! J’enregistre bien que la météo sera peut –être compliqué et qu’il faudra faire avec : celà rajoutera du « piment » au défi ; Je l’ai vécu en 2012 sur la TDS : 26h de pluie, neige et brouillard ; Cette année, l’ UTMB a débuté sous la pluie ; cela a duré 5 à 6h puis après pendant 40h, du grand beau, nuit étoilée et plein soleil : le temps humide des premières heures a créé pourtant des problèmes pour le restant de la course à tous les coureurs (frottements, douleurs articulaires) : il fallait gérer !

 

La gestion des douleurs :

Du fait du temps humide des premières heures, et là au début çà coure bien pendant environ 10 km entre chamonix et les houches, les échauffements aux pieds peuvent venir vite et les douleurs articulaires aussi ; Parmi le matériel obligatoire, figure une bande de strapping ; j’en ai eu besoin cette année pour un genou, et ce dès la descente vers courmayeur ; La douleur était très légère, mais il s’agissait d’être préventif ; En pensant au bonheur d’être là, en bonne santé, à parcourir ces majestueux paysages et en sachant que d’autres personnes aimeraient être à ma place, j’ai « dilué » cette douleur : c’est ce qu’ on appelle l’astuce mentale de concentration.

D’ailleurs inconsciemment, j’ai dû compensé avec l’autre jambe car après l’arrivée, la petite douleur était du côté opposé !, mais je suis allé au bout du défi et après 1 semaine, j’ai déjà bien récupéré !

Le matériel :

Dans ce type de course hors norme, il y a un matériel obligatoire, et quoi qu’on en pense, tout est utile ;  J’ai utilisé à environ 98% mon matériel ! (hormis le sur pantalon imperméable) Cette année pour optimiser l’éclairage la nuit, j’ai utilisé simultanément mes 2 frontales, une au front et l’autre à la taille . Et même si çà un coût, la qualité du matériel est primordiale et doit bien nous convenir. Pour anecdote, mes vêtements techniques se répartissent sur 6 marques de sport différentes (pas de jaloux !) ;  je ne cours pas pour une team !

Vers 16h, le jour J, en me rendant vers l’aire de départ, j’ai croisé le népalais Dawa SHERPA de la TEAM QUECHUA  ; j’échange quelques mots sympas avec la star de l’ultra trail, 1er vainqueur de l’utmb qui me souhaite bonne course et me faire plaisir ; j’enregistre et lui dis merci !

UTMB : Alain et ses supporters

Quelques sms reçus sur mon téléphone portable pour cet ultra trail du mont blanc :

« Salut mon alain, je te souhaite plein de bonnes choses pour cette aventure, profite bien de ces instants magiques »

« je pense très fort à toi  j’espère que l’ambiance est au rv, j’aurai tellement aimer être à chamonix,  on se voit demain soir aux chapieux  bisous donne toi à fond et profite de chaque instant »

« Merde ! merde !... et merde allez bon courage »

« bon courage et bon départ, des frissons t’attendent dans le sas de départ, un grand moment d’émotions pour toi et ceux qui t’accompagnent ,soit fort ! »

« ambiance surréaliste au départ ! »

« allez papa, je t’aime fort ! tu es le meilleur ! »

« papy et mamie vont être à la fouly ! »

« allez papa, courage tu peux le faire ! pense à tous ces efforts cette préparation tu vas y arriver je crois en toi ! et surtout prends du plaisir ! je t’aime fort ! »

« on est tous à cham ! »

« tu vas y arriver ! »

« allez courage, bientôt l’arrivée, la victoire au bout ! »

« extra ! fortissimo »

« félicitations, je pense que cela doit laisser des souvenirs avec une grosse ambiance »

« bravo champion ! vidéo en live »

Alain Perrot prendra le départ de l'UTMB ce vendredi

ULTRA TRAIL DU MONT BLANC à J-5

Alain est de retour sur la région après un séjour à l'océan afin de bien récupérer des efforts fournis lors de la préparation foncière (50000 m de dénivelé !), les apports de l'eau salée et du dépaysement ont fait du bien.

L’envie de montagne est forte et comme depuis 3 années maintenant, il affine sa préparation par 3 petites sorties de montagne d'1h30 à 2 h pour maintenir en éveil la biomécanique spécifique au trail, avec du repos et une hygiène de vie bien contrôlée

l'UTMB approche et les frissons sont déjà là ! Il représentera, comme habitant du Cheylas, le CAPR parmi les 2300 athlètes (- de 2% d'isérois) venus de 77 pays sur ce rendez-vous mondial de l'ultra trial. A noter que cette année pour la première fois, il y aura moins de 50 % de Français.

Rappelons que cette participation se fait sur sélection et qu'il s'agit de parcourir en 1 seule étape 166 km autour du Mont Blanc, à travers la France, l'Italie et la Suisse, avec 9600 m de dénivelé à monter et à descendre!

Départ : vendredi 29/8 à 17h30 de Chamonix et délai max dimanche 31/8 15h30. Nous le suivrons bien évidemment.

En savoir plus sur l'épreuve

Alain Perrot représente le CAPR au Maratrail de la Sambuy

Comme annoncé, dans le cadre de sa préparation à  l'utmb 2014, déjà  agrémenté de plus de 30000 m de dénivellation,  Alain a couru le trail de la Sambuy, dans le massif des bauges ce samedi 5 juillet sur un parcours, intégrant le trail tour national, qui proposait une cinquantaine de km avec montées et descentes successives, sur presque 3000 m de dénivelé positif.

Le départ donné par un temps légèrement humide, après les orages de la veille, le soleil a largement pris le dessus ensuite, permettant aux trailers de découvrir de magnifiques paysages au-dessus de la brume. Au milieu de concurrents de haut niveau, parmi 300 participants, il a rallié l'arrivée à la 65ème au général et réalisé le 16ème temps en vétérans 1, en 6 h 30, correspondant à l'objectif fixé : la performance et le plaisir.

Prochaine étape de la préparation, une rando-course en vanoise avec  3 passages à  haute altitude.

UTMB à J-54


Les infos sur la course, ICI :

Défi UTMB (Ultra-trail Mont Blanc) - Alain Perrot se prépare au grand col Ferret

Ce samedi : Alain a fait une randonnée de type course entre Courmayeur et le grand col ferret à la frontière Italo-suisse :


Course magnifique avec un effort de plus de 7 h et le plaisir des yeux . Dans le cadre de sa préparation  à l'utmb, , il a planifié de participer le samedi 5 juillet au maratrail icebreaker de faverges, C'est une épreuve du trail tour national 2014.


Plus d'info sur l'UTMB et le défi que cela représente

La foulée d'Albanaise : Nadine et André y étaient - La Gresi'Courant : Vincent Desloges : 8è

La foulée  Albanaise : 

Nadine Girod et André Lavoisier étaient en déplacement à Albens pour un 8.3 km. Ils terminent respectivement 32 et 25 è de la course.

Les reésultats ici  


La Gresi'Courant : 

Vincent Desloges était au départ de cette course du Versoud pour un 11.2 km. Il termine à une belle 8 eme place.

Les résultats ici :

Montée de l'allevardine : 2 athlètes du CAPR (Alain et Loup) présents.

Ce samedi avait lieu sur une distance de 7 km , la montée de l'allevardine:


Le très jeune V1 , Alain et le vieux cadet (il va passer junior) Loup se sont employés par un très beau temps sur les 1000 m de dénivelé du coté d'Allevard. Le cadet tout plein d'énergie était parti vite mais à mi-parcours , l'expérience du bientôt Vétéran 2 (d'ici quelques mois) allait faire la différence. A l'arrivée un peu plus de 2' d'écrat entre les 2 hommes et une belle prépartion pour Alain en vue du "grand évenement".  (à suivre !)

1 er juin : Trail de l'Arbarine

Des nouvelles du hors stade

Sur le trail de l'arbarine dans le massif des hurtières, A l'extrême nord de Belledonne, sur l'exigeant trail de 20 km et 1600 m de dénivelle ! Véritable course de montagne, Alain Perrot se classe 9 ème au classement général et surtout 2ème v1. A quelques mois d'être v2, c’est une vraie fierté de représenter le CAPR et de réaliser une telle performance ! C’est également un bon signe de forme , intéressant pour continuer sa préparation à l'ultra trail du mont blanc, mondial de l'ultra trail.

Nous rappellons que cette course de fin aout se fait sur qualification uniquement et quelle est très difficile. Parmi les 2300 participants , il y'aura moins de 40% de français, moins de 2% d'isérois, et un représentant du CAPR, ambassadeur parmi les 70 nations présentes pour cet ultra !

Prochain rendez vous : samedi 7 juin, montée de l'allevardine : 1000 m de dénivelé en 7 km !

18 mai : cross de l'amitié près de champs prés Froges.

Cross de l'amitié qui s'est déroulé sur des hauteurs de champ près Froges le 18 mai :

 

Le CAPR était représenté par 4 athlètes qui se classent tous dans le top 10 de leur catégorie !  la palme d'or , pour André Lavoisier qui gagne le 8km en v3 sur le 15 km :  Sébastien Plisson termine à la 5Úme place en senior  tandis que Vincent Desloges et Alain Perrot terminent respectivement 5Úme et 6Úme v1

Lac d'Annecy - Montée des 3 communes - 27 avril

Les bords du lac d’Annecy :  semi et marathon.

  • Honneur aux dames !

Notre anglaise du CAPR, Amanda LEGROS a réussi une magnifique performance en terminant son semi-marathon en 1h48'30"" À  la 51 ème place v1f. . Elle a obtenu la qualification pour les championnats de France v1f. A cette occasion , Diane GUERAUD réalise 1h58'03"

bravo mesdames !

  • Chez les messieurs,

Notre "ancien" et déjà V3 depuis quelques années André LAVOISIER réalise sur le marathon un temps de 3h47'30 , à seulement 2'30"" du minima championnat de France V3.

Superbe dédé !

Sur le marathon, Pascal ROUFFIE a fait preuve d'un courage extraordinaire en allant au bout de soi-même, repoussant les limites de la souffrance, malgré une blessure au genou, en terminant cette épreuve, après 4h26' d'effort.

Bravo à Pascal !

Résultat Marathon :   



  • La montée des 3 communes entre Grenoble et le Sappey en Chartreuse : 

Parcours de 10.5 km et 800 m de dénivelé, et là çà grimpe! , ce dimanche 27 avril, Alain PERROT, notre "vieux" v1 termine 13 ème de sa catégorie en 1h02'18" une bonne séance réussie de montée, en prélude au prochain trail, dans le cadre du Nivolet Revard, le Malpassant, course de 27km et 1400m de dénivelé, montées et descentes. 

Ce trail marquera le début de la préparation "active", compétitions et entrainements, pour le défi 2014, fin aout, l'Ultra Trail du Mont Blanc, Â sommet mondial de l'ultra trail !


Trail de Nivolet Revard

Alain Perrot était de sortie en ce week-end du 1er mai pour un trail de 27km . Il fait 2h 27'57 et termine 16 ème V 1. Il a couru dans un cadre magnifique.

Le site du trail 

Les resultats


Le trail MSM : 20 avril 2014

Trail MSM : Le 20 avril , par un temps ensoleillé ce dimanche matin du 20 avril, 2 athlètes du CAPR ont participé au trail MSM qui empruntent les sentiers du massif des bauges au-dessus de barby et de challes les eaux;

Dans un cadre magnifique et un joli panorama sur la combe de savoie, puis un parcours escarpé tout au long de la leysse, 2 circuits ont été proposés aux coureurs :
 circuit court de 13 km avec 600 m de dénivellé auquel a participé Natan ZAPONNE : 7 ème espoir homme en 1h13'51"
et le circuit long de 25 km avec 1400 m de dénivellé auquel a participé
Alain PERROT : 21 ème V1H  (bientôt V2H en novembre !) en 2h44'13"

Bravo à nos 2 représentants du CAPR en ce dimanche de pâques !!!